lundi 3 janvier 2011

Stallone et les femmes

On pourrait résumer le problème de Sylvester Stallone avec les femmes juste en montrant cette photo:




Oui, c'est sa Môman chérie d'amour. Avouez que ça vous aurait traumatisé aussi.

Je pars du principe que Stallone est traumatisé, ça peut paraître présomptueux, je sais, c'est mon coté foufou. Exposons le problème plus en détails: dans ses films Stallone à un rapport franchement louche avec les gonzesses, et c'est pas peu dire. On parlera ici des films qu'il a écrit/réalisé, pour bien cerner le soucis.

Commençons par l'évidence: Rocky. Le brave boxeur s'entiche dès le premier épisode d'Adrian, une brave vendeuse de braves animaux (oui dans ce film tout le monde est brave, sauf peut-être Apollo Creed qui est "un sentimental". Possible qu'on en reparle un jour...).


Sexy Baby. Cela dit ça reste crédible, genre il se tape pas la grosse-bombasse-vazy-la-nana-trop-bien-du-ghetto. Non, Sylvester il a des goûts simples, une femme gentille qui aime aller à la patinoire ça lui suffit. Alors bien sûr, il se bat pour elle dans un final qui fait pleurer dans les chaumières. Elle, bonne poire, elle reste là malgré sa sale tronche:
Alors dans les épisodes suivants il se marient, font des gosses, combattent les russes, enfin le quotidien quoi:





Mon dieu, mais qui a fait joujou avec Adrian? Je veux un témoignage.

Dans Rocky III,  on peut sincèrement se poser des questions sur l'orientation du personnage. Faut dire que son entraineur qui fait un peu office de papa meurt, perte des repères, hop Appolo Creed l'entraine dans des lieux interlopes. Oui interlopes, entre la plage où il faut courir en short moulant et la salle de sport qui ressemble plus à un sauna, il y a du soucis à ce faire pour Rocky. De toute façon, quitter Philadelphie pour la Californie, c'est sacrilège. Même pour apprendre à bouger comme une danseuse.






Toujours est-il que la brave Adrian est toujours là pour Rocky, même si n'oublions pas, "la bagatelle épuise l'homme". Heureusement dans le 6, le fabuleux Rocky Balboa, elle est morte. Faut dire qu'au fil des épisodes elle se rebelle la gamine, elle s'affirme et hausse le ton, et ça Sylvester il aime pas (elle se révèle carrément mégère dans Rocky 5 quand il redevient un loubard un poil ridicule). Surtout, les personnages de Stallone ne peuvent être heureux en amour. C'est LA grande règle qui dirige L'œuvre de Stallone, mais c'est surtout dans Rambo II que la preuve se fait.



John Rambo, rappelé par le Colonel Trautmann ("Dieu n'a pas créé John Rambo. Je l'ai créé" Trautmann > Dieu ouais ouais) s'en va sauver des prisonniers de guerre du Vietman, rapport au fait que les bureaucrates sont nuls (c'est le message principal du film. Rematez-le, vous verrez, je ne mens jamais). Bref, Rambo y va, il laisse pas tomber les potos. Dans sa quête, il rencontre une femme, Co Bao, qui avec un nom comme ça ne fera pas long feu.



Après s'être échappé de la base ennemie, Rambo et Co Bao se font une chouette déclaration d'amour, se roule une galoche ou je m'y connais pas, se promettent de vivre heureux toussa,  elle se relève et... ELLE MEURT. Ouais, même pas les 10 minutes réglementaires habituelles pour tuer le personnage dans un final tragique, aucune pitié Stallone, il te l'assassine là, direct. Alors bien sûr après il tue tous les méchants, histoire de montrer qu'il est vénère. A la fin, il donne le pendentif de Co Bao, pour montrer que c'est un gros dur. 
Regardez donc ce fabuleux moment à la fin de la vidéo (à partir de  6.40, mais bon toute la vidéo vaut son pesant de cacahuètes).

Rambo III, comme le I, se passera de gonzesses, sans doute parce que ça sert à rien quand on a de la lumière bleue. 

Il faut attendre Rambo 4, ou plus exactement "John Rambo" pour revoir une fille à sauver (Julie Benz, qui enchaîne les mecs louches après Dexter). D'ailleurs elle ressemble un peu au perso féminin du fabuleux "The Expendables": une fille qui veut agir mais bon elle a pas compris qu'elle peut pas, eut égard à sa condition de femme-donc-faible. heureusement Sylvester est là pour tout arranger: Il est du genre à sauver le monde si une fille lui demande (ou le colonel aussi, mais on peut légitimement se demander si Rambo et Trautmann n'ont pas... ben quoi à la guerre comme à la guerre hein). 
On retrouve deux autres stéréotypes géniaux dans The Expendables: la fille qu'on oublie, représentée par la copine de Mickey Rourke (d'ailleurs il sait même pas son prénom et préfère peindre sa guitare, c'est quand même un signe qu'il yoyote de la mansarde Mickey) et bien sûr la fille qui voit pas que le mec est génial et qui va donc avec un connard. Et Jason Statham se la colle derrière l'oreille. 

Dans le genre morale, on peut aussi se souvenir de Rocky 1, avec ce fameux passage où Stallone veut dire à une fille qu'elle est une pute sans vraiment lui dire. Traîner avec les mecs, c'est mal, dit-il. Reste à la maison, c'est mieux. La leçon se termine par un charmant doigt d'honneur de la jeune fille envers un Stallone pourtant bien pensant. Dans le 6, elle revient, vieille, pour lui dire qu'il avait raison: traîner avec des mecs, ça fait pute. Mais tu restes célibataire, c'est sans doute encore plus con mais c'est ainsi dans le monde de Sylvester.

On pourrait bien sûr évoquer d'autres chef-d'œuvres tels que Cobra, mais c'est pas gentil de se moquer. 

ah si, un dernier conseil, matez "les mains dans les poches", un des premiers films de l'ami Sylvester qui vaut son pesant de pop-corn, avec encore des relations compliquées pour Sylvester.



ps: saviez-vous que madame Stallone lisait l'avenir dans les fesses?

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