dimanche 16 octobre 2011

la faim des fins

Breaking Bad saison 4, c'est fini. spoilons grave: Gus est mort dans un épisode hommage que dis-je, destiné à le faire entrer dans la légende. L'homme qui possédait toujours 10 coups d'avance s'est fait battre par l'homme qui frappe à la porte. jusqu'à la dernière minute, on ne sait si Gus va bel et bien mourir face à Heisenberg (oui, Walter est fini depuis quelques temps), on le suit vers son destin et puis voilà, il meurt dans une explosion qu'il n'a pas su deviner. Il meurt en ajustant sa cravate, geste d'adieu magnifique. 

Voilà, breaking bad pourrait finir ainsi. Mais voilà, le plan final nous montre le jardin des White et la fameuse plante qui a empoisonné le petit garçon... difficile de croire au hasard, dans l'épisode précédent, Walter seul dans son jardin fait tourner le pistolet sur la table. Deux fois, celui ci pointe vers lui. Mauvais présage. Et puis, c'est vers cette fameuse plante qu'il se dirige. Heisenberg sait quoi faire. La saison 5, qui sera la dernière, comportera 16 épisodes et sans aucun doute son lot de rebondissements avant la révérence finale.


A l'inverse, dexter reprend sans savoir pourquoi. On continue à suivre notre bon vieux tueur en série dans son rôle de papa poule confronté à la religion. C'est un peu facile, pas encore raté. on sait la capacité de cette série à partir sur de bonnes bases pour finalement décevoir: la fin de la saison 5 est l'exemple le plus cuisant. Laissons le bénéfice du doute...


Bon ok, en voyant la bande annonce, on sait que ça va tomber dans le cliché. Et les deux premiers épisodes confirment. bref, c'est vers boardwalk empire qu'il faut se tourner. La première saison nous bluffait par ses décors / costumes / ambiances / acteurs (pas de mention inutile à rayer), mais manquait un peu d'action. Elle est de retour, avec un Steve Buscemi en prise avec ses ennemis de la haute société. pendant ce temps là, c'est l'excellent Michael Williams (oui oui, le Omar de The Wire!) qui subit le KKK et permet à la série d'évoquer le racisme de l'époque, et pourquoi pas celui d'aujourd'hui. Bref, du tout bon.





Enfin, on ne se privera pas d'un peu d'humour potache avec south park qui reprend sa quinzième saison. Oui, c'est long et ça commence à se faire sentir. La fin de la première partie voyait le bon vieux Stan fêter ses 10 ans. donc oui, vieux, et il découvre que la vie c'est de la merde. Un discours assez sombre annonçant la fin de la série? Que nenni! ils sont ressigné pour deux saisons! ah ces jeunes, il leur en faut toujours plus!








dimanche 25 septembre 2011

Changer la légende

En 1988, alors que Ted Turner colorisait les films américains trop gris à son gout, de nombreuses personnalités du cinéma protestaient pour que ces oeuvres soient respectées dans leur format original. parmi eux se trouvait un certain George Lucas. pour les anglophiles, le texte est disponible ici. A l'époque, il donnait le charmant nom de barbares à ceux qui "altèrent ou détruisent des oeuvres d'art ou notre héritage culturel pour le profit ou par simple goût du pouvoir".

Wel done. Tous les amateurs de Star Wars savent que les épisodes originaux ont été modifiés durant leurs années d'exploitation, entre la sortie VHS et DVD, mais aussi ressortie en salle. En Blu-ray, on a le droit à de nouveaux changement, encore. le pire est celui ci.


Evidemment, le fameux cri est ridicule. En plus, il ne donnera pas d'équivalent au fameux "Han solo shot first". Pour ceux qui ne savent pas, c'est une scène du tout premier film, dans le bar. Han Solo est menacé par Greedo et le tue froidement. dans les versions DVD Greedo tire d'abord et rate sa cible (à 1 mètre WTF?), laissant entendre que  Han ne fait que se défendre. mais c'est un peu un salaud ne l'oublions pas. 



Bref, pour se consoler, un brin de marchandising star wars...
















jeudi 22 septembre 2011

Faut savoir se taire

On ne dira pas à quel point Breaking bad est une série géniale, par exemple. Ni à quel point Deus ex: human revolution est décevant. Ni que Miossec ferait mieux de prendre sa retraite puisqu'il ne peut plus médicalement boire de l'alcool. Non, on ne dira plus rien de tout ça, car le retour de baton est trop violent: bad opinion generator compile les plus mauvaises prédictions de l'histoire, pourvu que vous soyez un brin anglophone. Alors amusez vous ici:

Bad opinion generator! 


Une chose dont on est sûr, c'est que les photos de Scarlett les fesses à l'air en émoustillent plus d'un. pour preuve ce site parodique culotté (ou pas, du coup). scarlettjohanssoning, ça s'invente pas.

mercredi 14 septembre 2011

Et si on se taisait?

C'est beau de se taire. Surtout quand on a quelque chose à écouter. Justement, on en a! Luchini lit Flaubert, et voilà, c'est tout.


http://www.franceculture.com/emission-fabrice-luchini-lit.html


Et si on préfère des choses plus récentes (enfin...), on a toujours les lectures de Céline... De Luchini aussi, mais pas seulement. Avant lui, c'est Michel Simon ou Arletty, amis de l'auteur, qui le lirent. à nous d'écouter.

L'engagement dans la guerre lu par Michel Simon, début du Voyage au bout de la nuit.

Lectures d'Arletty: Le certificat d'étude, Les vacances en famille, Le départ pour l'Angleterre. Extraits de Mort à crédit.



mercredi 7 septembre 2011

Mario-les!

Si on a pas posté depuis longtemps, c'est qu'on était vachement occupés. A quoi me direz vous, et je vous répond de suite que vous êtes bien curieux. Dans ma grande mansuétude, je vous dirais tout de même qu'en dehors des aléas de la vie, nous avions l'humanité à sauver. Rien que ça. Portal 2, c'était l'occasion de retrouver Glados en pleine forme pour nous concocter des tests comme elle en a le secret. On distingue au fond de la salle des regards inquiets, perplexes et même certains ayant quitté la page. tant pis pour eux. Le concept de portal, c'est ça:




Vous êtes prisonnier dans un centre de test avec pour seule arme un fusil produisant deux portails: en passant dans l'un, vous sortez par l'autre, pratique non? maintenant, ajoutez à ça la gravité, l'élan, les lasers, un cube de voyage (qui est votre meilleur ami), des liquides aux propriétés diverses, un petit robot à l'accent so british, des rayons tracteurs, un mode coop (OUI!)...

Pourquoi parler de ce jeu me direz vous? Tout simplement parce que de grands fous reprennent ce concept pour l'associer à... Mario. A vous de juger:



Comme on est pas radin, on met même un court métrage inspiré de portal. On est comme ça.

mercredi 24 août 2011

Le retour du diable

Depuis le temps qu'on l'attendait, Tom! Vous avez saissi? Waits... attendait... non? Bref.Le nouveau Tom Waits arrive bientôt. Il y a quelques jours, une annonce nous demandait de patienter jusqu'au 23 aout, ce que nous fimes de bonne grâce (on avait pas tellement le choix de toute façon). Tom nous conviait à une petite sauterie privée pour la découverte de son premier extrait, Bad as me. Alors voilà:




C'est vrai que youtube, dans le genre privé, on a vu mieux... on avait eu droit à conférence de presse très spéciale pour la tournée précédente:




Heureusement on peut entendre le single complet ici, et même la liste des chansons de l'album. Album qui, vous pouvez le lire, sort le 25 octobre, date anniversaire de votre serviteur. Je dis ça, je dis rien. Merci Tom! Pour fêter ça, quelques photos sympas du maitre.



mardi 23 août 2011

je t'aime-san, moi non plus-san

C'est en ouvrant notre deuxième bouteille de saké que nous arrivâmes à cette conclusion, un ami et moi: "-C'est fou l'influence de l'acteur dans le cinéma de Kurosawa. - oui mais il est également à la croisée des chemins orient / occident!". Osez dire le contraire! *




Mais au fait, qui est Kurosawa? ce bon vieux Akira est né en 1910, et grandit dans une famille tournée vers le cinéma. Son père, professeur, est passionné par la culture occidentale (théâtre, cinéma, littérature), son frère Heito est Benshi, commentateur de films muets. En 1933, quand ceux-ci sont dépassés, il est au chômage et se suicide. sur une famille de 7 enfants, 3 mourront. 
Il n'y a pas que dans le cadre familial qu'on meurt. Le séisme de Kanto en 1923 et ses cadavres dans les rues marqueront aussi énormément le jeune Akira.


La légende du grand Judo

S'il se destine d'abord à la peinture, il se tourne bien vite vers le cinéma, et devient assistant-réalisateur. Il se passe 5 ans avant qu'il devienne lui-même réalisateur avec La légende du grand judo, qui passera sous le sabre de la censure, jugé trop anglo-saxon. 18 minutes passent à la trappe, et n'ont jamais été retrouvées.



Après quelques films encore marqués par la censure (japonaise puis américaine), c'est avec L'Ange Ivre que Kurosawa a l'impression, pour la première fois, de faire exactement ce qu'il veut. C'était sans doute sans compter sur Toshiro Mifune, qui joue ici un jeune yakuza prétentieux et domine le film par sa présence. C'est le début d'une collaboration qui s'étalera sur 18 ans et 16 films. Kurosawa déclara: ""Avec la performance de Toshiro Mifune dans le rôle du gangster, c'est le premier film dans lequel mon idée originale a été complètement bouleversée. La performance de Takashi Shimura dans le rôle du docteur était excellente, mais on ne pouvait pas lutter contre la force naturelle de la performance de Mifune. Comme le titre l'indique, c'est le docteur qui était supposé être le héros du film. Mais il aurait été honteux de tenter de restreindre la vitalité de Mifune..."

Takashi Shimura et Toshiro Mifune dans l'ange ivre...

puis dans Chien enragé



Kurosawa dès lors ne se passe plus de Mifune. Du jeune policier peu sûr de lui (Chien enragé) au chef de famille effrayé par une guerre nucléaire (Vivre dans la peur) en passant par un jeune samourai arrogant (les 7 samourais) ou encore un général dévoué à sa princesse (La forteresse cachée), Mifune jouera tout. Souvent grimé, parfois méconnaissable, on ne peut pas parler du réalisateur sans parler de son acteur fétiche. Mifune s'impose autant que son réalisateur: si Rashomon et sa narration si particulière fait sortir Kurosawa du Japon (Lion d'or en 1951 à Venise et Oscar du meilleur film étranger en 1952), impossible de ne pas se souvenir de Mifune dans le rôle du brigand fou.
Pour  Yojimbo et Sanjuro, Mifune reprend deux fois le rôle de samourai dilettante et sera adapté par Sergio Leone dans le fameux Pour une poignée de dollars. Son rôle dans la forteresse cachée inspirera George Lucas pour le personnage d'Obi-Wan Kenobi, et songea même à lui confier le rôle.
Leur collaboration s'arrête finalement avec Barberousse en 1965. Les différends sont divers, en particulier sur l'interprétation du personnage, Mifune le voulant actif voire violent et Kurosawa plus posé, sage. Il faut noter que Mifune s'est laissé pousser la barbe pendant 2 ans pour le projet, ne pouvant accepter d'autres rôles. 

Rashomon

Mifune méconnaissable dans Vivre dans la peur

Yojimbo

Barberousse, dernière collaboration



Kurosawa ne refera plus d'autres films avant 5 ans avec Dodes Kaden, premier film en couleur, echec critique et commercial, qui le poussera à faire une tentative de suicide. 5 ans, c'est son nouveau rythme de production pour ses derniers films, après en avoir fait un par an pendant 20 ans.



les 7 samourais, c'est avant tout des questions pertinentes.



L'intérêt de Kurosawa se retrouve dans  le double reproche qui lui fut adressé au début de sa carrière: trop occidental pour les japonais, trop japonais pour les occidentaux. les censures venant des deux cotés de la guerre nous apprend beaucoup sur le bonhomme. On l'a dit, il fut marqué par la culture occidentale grâce à son père. Shakespeare notamment (dont il adaptera plusieurs pièces: le château de l'araignée, Ran...), ou les polars (difficile de ne pas voir dans le personnage de Takashi Shimura dans Chien enragé un peu du commissaire Maigret) seront des sources influentes, comme la littérature russe (adaptation de L'idiot et Les bas-fonds, respectivement de Dostoïevski et Gorki). 

paumé dans les soirées de l'ambassadeur
Takashi Shimura, l'autre acteur fétiche dans Vivre.

la question sociale est au centre du cinéma de Kurosawa


Marqué par le cinéma de John Ford, il sera lui-même une source d'influence pour le cinéma américain: on l'a dit, des adaptations de Yojimbo, des 7 samourai, des influences tant techniques que scénaristiques pour Star Wars (transitions en volets, duo comique des paysans / robots...). On retrouve des éléments du mariage de Les salauds dorment en paix dans Le parrain...





Kurosawa et Mifune se retrouvent en 1993 à l'enterrement d'un ami commun. Réconciliations. Ils ont du se demander pourquoi ils ne s'étaient pas parlés pendant aussi longtemps...




* Bon en fait on buvait de la bière en comparant die hard et l'arme fatale mais c'est l'intention qui compte.

mercredi 17 août 2011

salut Mec.

Il y a peu, on découvrait l'existence de Allain Leprest, chanteur réaliste, ayant plus un succès d'estime que commercial. Auteur pour lui et les autres, il vient de se suicider. C'est bien dommage...




mardi 9 août 2011

L'amour c'est tout (et c'est déjà pas mal)

On connait à peu près tous le fameux tube Love is all, de Roger Glover, sorti sur l'album The butterfly ball and the grasshopper's feast. Si le titre est célèbre, c'est autant pour son rythme joyeux que pour son clip coloré et... stupéfiant.



Ce qu'on ignore souvent, c'est que Roger Glover fut d'abord le bassiste du groupe Deep Purple, plus connu pour ses envolées rock. Ce qu'on aimerait ignorer encore plus, c'est qu'il existe des adaptations françaises de ce titres, pour notre plus grand malheur, à commencer par Sasha Distel:


Les paroles sont scandaleuses. Il existe également une version pour enfant d'henri Des mais je prèfère ne pas en parler.

Moins nulle, le remix par Gonzales avec un ensemble de stars et un clip 3D mérite plus le détour, même si on se demande encore pourquoi il a autant ralenti le tempo de cette chanson si funky. Enfin bon, c'était produit par Arte.



vendredi 5 août 2011

Hail to the Shining

En prenant de gros détours, on soulève de sacrés lièvres. Ceci n'est pas un proverbe de chasseur, mais une modeste constatation suite à la vidéo ci-dessous. L'auteur y analyse l'architecture du fameux hôtel de Shining notamment grâce à Duke Nukem 3D... Merci à Clément pour cette précieuse découverte!



jeudi 28 juillet 2011

Club 27, Very Important Décès

La mort de la chanteuse Amy Winehouse à 27 ans relance la fameuse légende de ces stars du rock mortes à cet âge. Brian Jones, Jimi Hendrix, Janis Joplin, Kurt Cobain, ces quatre là accueillent sans aucun doute la petite nouvelle avec bienveillance. mais dans un coin, en train de discuter avec un grand homme vêtu d'une cape noire, un petit guitariste lui rappellera ben vite que le créateur de ce club select, c'est bien lui. Pour Robert Johnson, 1911 - 1938, la vie ne s'arrête pas au nombre 27.


Né dans le delta du Missisipi, Robert Johnson vit dans une misère sombre avec sa mère et son beau-père. S'il commence à jouer de l'harmonica très jeune, puis un peu de guitare, il ne se destine pas à la musique. Il se marie à 18 ans et travaille dans des plantations. Sa femme meurt à 16 ans, en 1930, en mettant au monde un enfant mort-né.



L'année suivante, il rencontre Son House, qui se moquera de son jeu de guitare. Robert, vexé, quitte Robinsonville. Quand il y revient deux ans plus tard, Son House n'a plus du tout envie de se moquer: Il est devenu un excellent guitariste. L'explication rationnelle, c'est Ike Zinnerman, son mentor. Mais une autre explication va germer et créer la légende.


Robert Johnson raconte à qui veut l'entendre qu'un soir, à un croisement de routes, un grand homme vétu de noir s'est approché de lui, a accordé sa guitare, joué quelques notes magiques et rendu l'instrument. Cet homme, c'est fatalement le diable. Le mythe était né, avec la chanson "Crossroad".



En réalité, la légende du diable au carrefour est un thème récurent du vaudou. On peut également constater que Tommy Johnson, autre bluesman (aucun lien de parenté), racontait sensiblement la même histoire. On peut d'ailleurs voir ce personnage historique dans le film des frères Coen, O'brother. 



Sa rencontre ne lui portera cependant pas chance, puisqu'il meurt en 1938. Cause du décès? Il y en a trois possibles... Pneumonie, syphilis, ou, empoisonné par un mari jaloux... faites votre choix. Sur le certificat de décès, un "no doctor" nous plonge dans le mystère.



Trois causes de mort possibles. Ce n'est pas le seul chiffre étonnant de sa vie:
- On ne connait que deux photos de lui. Deux autres ne sont pas clairement authentifiées.
- En deux sessions d'enregistrement, il laisse 29 chansons différentes, pour un total de 42 prises. Une trentième existerait... la part du diable?
- Robert possède 3 tombes. Quatre ans après sa mort, un ouragan dévaste le cimetière, on lui redonne plusieurs sépultures.
- Il est considéré comme le 5ème meilleur guitariste de tous les temps par le magasine Rolling Stones. Mais c'est de la triche avec le diable a ses cotés...



dimanche 24 juillet 2011

Engagez-vous, qu'ils disaient

Aujourd'hui, les causes humanitaires ne manquent pas. Tellement qu'on ne sait pas pour qui s'engager.

Voici enfin la réponse pour toutes les bonnes âmes en quête d'une mission... légèrement geek. Voyez plutôt:

vendredi 22 juillet 2011

Malaise dans la culture


 A titre freudien, nouvelle tristement Lucian. Petit-fils du psychanalyste, Lucian Freud peignait les corps, la matière vivante. Peignait, car il est mort. Nous n'aurons plus de nouvelle polémique sur le portrait de la reine Elisabeth II, mais surtout, nous n'aurons plus de nouvelles toiles du maitre. Reste celles déjà existantes, qui, même pour un profane, créent un choc. La peinture, dense, ne représente pas les corps, mais les restitue dans leur pesanteur. De loin ou de près, cest presque deux oeuvres. Voir du Lucian Freud, c'est voir le corps dans son émotion.









Dans un autre genre, on apprend la mort de Alex Steinweiss, l'inventeur de la pochette de disque: "je voulais que les gens entendent la musique en voyant l'oeuvre d'art".




Pendant ce temps là, le film porno de Norma Jeane Baker, alias Marylin Monroe, sera mis en vente aux enchère en aout prochain. Avis aux amateurs...