lundi 30 mai 2011

Leave batman alone!

 Il y a peu, on parlait de superfriends, la pire série du monde. Dans cette série, Batman en prenait sérieusement pour son grade. A l'heure où le tournage de The dark knight rises démarre, il est de bon ton de rappeler que Batman a souvent subit bien des affronts.


Commençons en musique avec les Hou-loups, un groupe québecois qui me fait flipper.



 



 Une démonstration de poésie. Alors bien sûr, parfois Batman a eu ses moments de gloire par de vrais fans, mais c'est bien rare. En plus pour lui, ça se termine souvent pas très bien, comme cette rencontre avec Alien et prédator:



Non, évidemment, Batman va en prendre plein la gueule. Revenons sur terre, pour avoir du VRAI batman. Le seul, l'unique, c'est bien évidemment la version de 1966, avec ce bon vieux Adam West. 



Des scènes d'anthologie, des combats mémorables, des énigmes à couper le souffle... voilà du vrai spectacle! Espérons que Christopher Nolan saura s'en rendre compte!








vendredi 27 mai 2011

Je Treme beaucoup

Le jeu de mot est facile. Atteindre ne niveau de perfection pour une série, par contre, est beaucoup plus dur.



De quoi on parle? De Treme, bien sûr. La nouvelle série de monsieur David Simon, celui-là même qui avait honoré nos rétines avec The wire. Mais si, vous savez, cette série géniale qui faisait de Baltimore un personnage à part entière et qui ridiculisait les experts (las Vegas, Miami, Manhattan, ne rayez pas la mention inutile, y en a pas). Toujours produite par HBO, Treme nous permet de revoir des têtes bien connues, à savoir Wendell Pierce et Clarke Peters, alias Bunk et Freamon. Mais ici, ils rengainent flingues et tables d'écoutes et sortent un tout autre instrument.



Attention, ne vous y trompez pas, ça reste soft. Les instruments en question sont musicaux. Exit Baltimore et la drogue, voici la Nouvelle-orléans et le jazz. La ville, post-Katerina. la musique, post-destruction. Les habitants, post-disparitions. La vie qui reprend, car elle n'a pas le choix.




on retrouve la "touche" David Simon, la place faite aux Hommes, aux communautés, aux questions sociales. Et puis, la prise de temps. Le temps du dialogue, des interactions. Le temps aussi pour la musique, centrale ici. Il n'est pas seulement questions de guest-star ici (Elvis Costello dès le premier épisode, quand même), mais plus généralement de laisser vivre la musique. Les morceaux ne sont pas coupés sauvagement, les musiciens s'expriment. Et on en redemande.





John Goodman est de la partie!





lundi 23 mai 2011

Star Wars se tape l'affiche

 Si nous avions déjà évoqué le marketing abusif entourant Star Wars, il faut bien aussi parler des jolies choses inspirées par la saga culte. Sélections d'affiches autour du thème:

























vendredi 20 mai 2011

Philibert, autopsie d'un échec

"Les aventures de Philibert, capitaine puceau"


Voilà, c'est dit.

Je veux dire, on a déjà tout dit. Il faut développer? Bon, allons-y. Philibert est un film de cape et d'épée pastichant les classiques du genre. En gros, on prend les films de Jean Marais en collants et on rajoute des blagues sur la virginité du héros. 

Jérémie Régnier ne fait pas que des films chez les Dardenne! La preuve!


J'exagère un peu. Philibert commence bien: alors qu'il se croit fils de producteur d’artichauts, Philibert est en fait le fils d'un comte tué par un méchant très méchant incarné par Alexandre Astier (Arthur de Kaamelott quoi). Vu qu'il n'est pas vraiment son fils, la maman le chasse en lui disant "adieu monsieur", et lui serre la main. On se dit que c'est bien parti.

OSS et Philibert ont le même scénariste, mais ça manque de chinois



Et ça continue pas mal, en fait. Les blagues sont rigolotes, c'est sympathique, tout ça. Et puis, les rebondissements s'enchainent et on finit par être un peu perdus. Les "ah ah!" se multiplient, les retournements de situations font des enfants entre eux, contrairement à Philibert qui veut, lui, garder sa fleur. 

Et c'est là que vient sans doute le problème, qui se décline en deux conséquences. Du point de vue du film, le thématique de la virginité du héros est franchement lourdingue. L'évoquer, en faire une vanne, soit. En faire une scène de torture, je dis bof (oui je sais je vais loin). On perd aussi le coté postiche de l'affaire, car il me semble que dans le film de cape et d'épée, au-delà de l'amour pur, rien n'existe. 
second soucis, la comm. Ben ouais les loustics, le mot puceau n'est sans doute pas très vendeur, surtout dans les familles. Car franchement, le film est destiné aux enfants. Il se rapproche plus de Schreck que des trois mousquetaires (ils vont le faire en 3D ces cons là!), mais leurs parents ne les emmènerons pas voir ça, les SALAUDS. C'est d'autant plus dommage, car d'un point de vue scénaristique, si Philibert est puceau, c'est sans doute plus par une naïveté d'enfant que par conviction religieuse. La sexualité ça veut pas dire grand chose pour ce beau capitaine, qui d'ailleurs préfère sa bien aimée habillée en homme...



Le film aurait sans doute gagné à être raccourci, tant dans sa durée que dans son titre. Il aurait mérité un peu plus d'audaces, comme cette scène inattendue où les héros tuent des bonnes soeurs. Si le méchant avait été plus méchant, plus vicieux encore, aussi. Car Alexandre Astier, s'il excelle dans les scènes d'agacement, n'arrive pas trop à convaincre. En bref, s'il est confronté à une bande de gros nases en guise de collaborateur comme son double Arthur, ça va. Sinon...

Vivement Cloclo!


Enfin, on se consolera avec fast and furious 5 et puis tout ira bien.

lundi 16 mai 2011

Mickael Jackson comme vous ne vouliez pas le voir

Préparons nous au second annivaire du décès du roi de la pop (devenu depuis l'archange de la pop d'après la fnac) avec quelques photos bouleversantes: