jeudi 28 juillet 2011

Club 27, Very Important Décès

La mort de la chanteuse Amy Winehouse à 27 ans relance la fameuse légende de ces stars du rock mortes à cet âge. Brian Jones, Jimi Hendrix, Janis Joplin, Kurt Cobain, ces quatre là accueillent sans aucun doute la petite nouvelle avec bienveillance. mais dans un coin, en train de discuter avec un grand homme vêtu d'une cape noire, un petit guitariste lui rappellera ben vite que le créateur de ce club select, c'est bien lui. Pour Robert Johnson, 1911 - 1938, la vie ne s'arrête pas au nombre 27.


Né dans le delta du Missisipi, Robert Johnson vit dans une misère sombre avec sa mère et son beau-père. S'il commence à jouer de l'harmonica très jeune, puis un peu de guitare, il ne se destine pas à la musique. Il se marie à 18 ans et travaille dans des plantations. Sa femme meurt à 16 ans, en 1930, en mettant au monde un enfant mort-né.



L'année suivante, il rencontre Son House, qui se moquera de son jeu de guitare. Robert, vexé, quitte Robinsonville. Quand il y revient deux ans plus tard, Son House n'a plus du tout envie de se moquer: Il est devenu un excellent guitariste. L'explication rationnelle, c'est Ike Zinnerman, son mentor. Mais une autre explication va germer et créer la légende.


Robert Johnson raconte à qui veut l'entendre qu'un soir, à un croisement de routes, un grand homme vétu de noir s'est approché de lui, a accordé sa guitare, joué quelques notes magiques et rendu l'instrument. Cet homme, c'est fatalement le diable. Le mythe était né, avec la chanson "Crossroad".



En réalité, la légende du diable au carrefour est un thème récurent du vaudou. On peut également constater que Tommy Johnson, autre bluesman (aucun lien de parenté), racontait sensiblement la même histoire. On peut d'ailleurs voir ce personnage historique dans le film des frères Coen, O'brother. 



Sa rencontre ne lui portera cependant pas chance, puisqu'il meurt en 1938. Cause du décès? Il y en a trois possibles... Pneumonie, syphilis, ou, empoisonné par un mari jaloux... faites votre choix. Sur le certificat de décès, un "no doctor" nous plonge dans le mystère.



Trois causes de mort possibles. Ce n'est pas le seul chiffre étonnant de sa vie:
- On ne connait que deux photos de lui. Deux autres ne sont pas clairement authentifiées.
- En deux sessions d'enregistrement, il laisse 29 chansons différentes, pour un total de 42 prises. Une trentième existerait... la part du diable?
- Robert possède 3 tombes. Quatre ans après sa mort, un ouragan dévaste le cimetière, on lui redonne plusieurs sépultures.
- Il est considéré comme le 5ème meilleur guitariste de tous les temps par le magasine Rolling Stones. Mais c'est de la triche avec le diable a ses cotés...



dimanche 24 juillet 2011

Engagez-vous, qu'ils disaient

Aujourd'hui, les causes humanitaires ne manquent pas. Tellement qu'on ne sait pas pour qui s'engager.

Voici enfin la réponse pour toutes les bonnes âmes en quête d'une mission... légèrement geek. Voyez plutôt:

vendredi 22 juillet 2011

Malaise dans la culture


 A titre freudien, nouvelle tristement Lucian. Petit-fils du psychanalyste, Lucian Freud peignait les corps, la matière vivante. Peignait, car il est mort. Nous n'aurons plus de nouvelle polémique sur le portrait de la reine Elisabeth II, mais surtout, nous n'aurons plus de nouvelles toiles du maitre. Reste celles déjà existantes, qui, même pour un profane, créent un choc. La peinture, dense, ne représente pas les corps, mais les restitue dans leur pesanteur. De loin ou de près, cest presque deux oeuvres. Voir du Lucian Freud, c'est voir le corps dans son émotion.









Dans un autre genre, on apprend la mort de Alex Steinweiss, l'inventeur de la pochette de disque: "je voulais que les gens entendent la musique en voyant l'oeuvre d'art".




Pendant ce temps là, le film porno de Norma Jeane Baker, alias Marylin Monroe, sera mis en vente aux enchère en aout prochain. Avis aux amateurs...

mardi 19 juillet 2011

Breaking Bad, le retour sans demi-mesure

Attention, événement... et spoilers éventuels. Breaking bad, LA série, reprend pour sa quatrième saison. On arrête tout, Walter White est dans la place... ou plutôt, maintenant, Heisenberg, pour de bon.




Ce premier épisode ne décevra pas les fans. Avant de retrouver les protagonistes de la série là où on les avait laissé à la fin de la saison 3 (à la seconde près), un petit flash-back nous montre Gale, le chimiste, déballant ses cadeaux. En guise de noël, on fête l'installation du laboratoire de Gus Fring, lieu fondamental des épisodes passés. Gale pourtant n'est pas sûr d'être à la hauteur, surtout depuis que Gus lui a fait analyser une dose de méthamphétamine mystérieusement bleue, pure à 99%... Gale admet que ce producteur le dépasse de 3%, qui changent tout. Gale, donc, a poussé Gus à embaucher Walter White. la suite, on la connait.



Retour brutal sur Jesse, devenu ange de la mort pour Walter. Gale est bien mort, on nous le confirme. Le plan de Walter / Heisenberg a fonctionné, Gus est piégé, il n'a plus de chimiste pour préparer sa marchandise. Sauf que... le plan n'était peut-être pas aussi bon.



Walter White est devenu son double. Cynique, il l'est indiscutablement, lorsqu'il propose de lancer une fournée pour respecter les délais, alors que sa vie ne tient qu'à un fil. Il a, c'est certain, franchi toutes les bornes, mais il n'est pas le seul. Sa femme, Skyler, se montre particulièrement efficace et réfléchie quand il s'agit d'éloigner des preuves gênantes ou jouer la comédie devant un serrurier médusé... De l'autre coté, Saul Goodman est au fond de sa paranoïa, pas nécessairement injustifiée. 



On ne dira pas bien sûr le sort réservé à Walter et Jesse. On peut déjà dire quand même que cette saison part sur de bons rails, même si on est loin de l'apparition folle des deux cousins tueurs de la saison 3. 
On sait que Vince Gilligan, le scénariste, souhaite conclure sa série à la fin de la saison 5 maximum. On sait aussi que AMC, la chaine productrice, aimerait tirer sur la corde. Espérons que Vince ne choisisse pas la demi-mesure...


jeudi 14 juillet 2011

roc et roule attitude

En France, on a pas de rock mais on a des présentateurs télé. Ces pauvres diables doivent parfois présenter des groupes venus tout droit du Nouveau Monde ou de la perfide Albion... et le résultat est délicat.

Evidemment il y a le grand classique, Michel qui nous présente Jimi! 

Mais il y a aussi le fameux passage de Led Zeppelin à tous en scène... Dans cette vidéo, on peut trouver une mauvaise blague du présentateur, un enfant qui se bouche les oreilles, l'orchestre de l'armé du salut consterné, un homme qui bat du pied, et c'est déjà pas mal.



Heureusement, nos braves amis les Pink Floyd ne sont pas en reste, puisqu'ils ont l'honneur d'être traduits par un présentateur zélé...





Et puis bien sûr... on ne peut que vous conseiller le regarder cette dernière vidéo avec l'ami Eddy Mitchel... En plus les Pink Floyd jouent en play back, contrairement aux applaudissements qui sont, malheureusement, bien réels...

jeudi 7 juillet 2011

Auto-promo à tendance groluxoise

Le brave Sylvain Fusée réalisa il y a quelques temps des gropitch, résumés en une minute d'un film célèbre. On peut en voir des exemples ici, mon préféré étant bien sûr l'hommage à Rambo.

Dans le cadre du festival Grolux, le défi était lancé: faire aussi son gropitch. Votre serviteur s'exécute en exécutant deux chef-d'oeuvres armé de The Movies:




Et comme il n'était pas seul, votre serviteur vous propose de voir le remake des oiseaux.... car il aime bien.