depuis plusieurs années, quelques sites nous proposent de nous moquer gentiment de nos congénères. On pense bien sûr au très inventé Vie de merde, ou au méga geek Bashfr. C'est bien mais parfois pas très crédible.
Mon préféré reste Zéros sociaux, qui regroupe des captures d'écran facebook qui nous rappelent que nos amis sont des boulets. Oui, même les tiens petit.
La plupart du temps, les reprises sont de véritables massacres. Pire, elle sont souvent complètement inutiles, l'originale suffit. Heureusement, il existe quelques exceptions, la preuve en images animées.
On commence tout de suite avec du Britney Spears. Si on appréciera cette version piano de Womaniser, j'ai une préférence non dissimulée pour cet arrangement de Toxic version ukulélé... A noter que la demoiselle a fait de nombreuses reprises étonnantes comme Poker Face...
Dans un autre style, les Cleverlys proposent de reprendre les tubes actuels en... Bluegrass. Why not? Entre I kissed a girl et I gotta feelin', on préférera Single ladies:
On se fait plaisir avec une version couillue de I started a joke. Quand Faith no more reprend les Beegees... on comprend pourquoi les pantalons serrés c'est le mal.
Enfin, une version de Baby de Justin Bieber... Mais non, ne partez pas! Meme si la chanson reste mauvaise, l'arrangement ukulélé / toypiano / cuillère en bois rattrape le tout. Sans oublier que la nana est quand meme vachement jolie!
Titre ardemment convoité, obtenir le statut de pire série du monde n'est pas à la portée du premier scénariste alcoolique venu. Pour faire une bonne mauvaise série, il faut se dévouer à la cause, mettre le paquet, bref, tout donner pour le show, sans avoir peur d'en faire trop. Autant dire que Superfriends place la barre très, très haut.
Débutée en 1973, Superfriends continuera à sévir jusqu'en 1986. Le sadisme étant à la mode, des spin-off verront glorieusement le jour.
Melant avec bonheur des personnages aussi fabuleux que Superman, Wonder woman, Aquaman ou encore Batman et Robin, Superfriends permet à ces supers héros de s'entraider pour venir à bout des méchants pas beaux. Ils seront rejoint dans les saisons suivantes par d'autres génies de l'héroisme comme Flash, Green Arrow ou encore Plastic man.
D'un point de vue du scénario, c'est assez scandaleux. Les super gentils affrontent des super méchants tels que Dracula qui transforme les humains en vampires avec une poudre magique. WHAT THE FUCK? Où est le coté sexuel de la morsure dans le cou? Si on nous pique ça, rien ne va plus.
Je ne peux que vous inviter à mater d'autres épisodes sur youtube, après tout je ne veux pas être le seul à souffrir. Le vrai problème dans cette série, outre les scénarii stupides et les animations inexistantes, c'est le doublage. La version américaine est borderline, mais passe encore (attention dans cet extrait, Robin a un sabre laser):
Le vrai soucis vient bien sûr de la version française. Dépression? Drogue? Radiations, Toujours est-il que les doubleurs français font n'importe quoi, mais alors VRAIMENT n'importe quoi. Par contre, ils savent utiliser le dictionnaire des synonymes des insultes désuètes.
FLUTE FICHTRE BIGRE. La barre est placée haute. Heureusement, Batman et Robin relèvent le défi:
Je préfère arrêter là. Si votre soif de souffrances n'est pas rassasiée, explorer l'internet (comme dirait ma tata) et partez à l'aventure avec les superfriends!
J’avais en ma possession un talkie-walkie
Made in Japan
Il ne m’en reste à présent qu’un grain de folie
Un point c’est tout
J’avais donné le même appareil à celle que j’aimais
On s’appelait pour un oui pour un non
Qu’elle soit dans sa chambre ou bien dans la cour de son lycée
Je l’avais n’importe quand n’importe où
Quand j’entendais sa voix dans le talkie-walkie
J’étais heureux
Jusqu’au jour où elle l’oublia près de son lit
Voici comment
J’étais seul avec moi quand je décidai de l’appeler
J’ai tout de suite compris ma douleur
Je ne souhaite à personne de vivre un moment pareil
En deux mots voilà ce qui s’est passé
J’entendis des soupirs dans le talkie-walkie
Des mots d’amours
Et puis son prénom que murmurait dans la nuit
Un inconnu
De ce jour tous les plombs de mon pauvre compteur ont sauté
Mais je la vois dans mon obscurité
Je vois ses grands yeux beiges ces deux grands yeux couleurs du temps
D’où la neige tombait de temps en temps
J’avais en ma possession un talkie-walkie
Made in Japan
Il ne m’en reste à présent qu’un grain de folie
Un point c’est tout
La nouvelle est tombée. Partout dans le monde, les Hommes se lèvent, et crient leur désespoir. Z'avez qu'à voir, la Lybie, l'égypte, le Japon... Ah, on me dit que c'est une blague de mauvais gout. Plates excuses.
Bon, n'empêche, ça commence à bien faire. Voilà qu'on nous annonce, un préquel à Blade Runner, Rappelons aux plus incultes que Blade Runner est un des meilleurs films d'anticipation, mêlant science-fiction et film policier noir. entre 1930 et 2019, un pont est lancé. Lumières, décors, ambiance, musique, acteurs, tout y était bon, ce qui fait dire que Ridley Scott peut remercier ses collaborateurs (oui parce que bon en regardant le reste de sa filmo on se demande ce qu'il a perdu en chemin le petit).
Bref, on pourrait parler des heures de blade runner. La vraie question est: faut il vraiment un préquel à ce film? Rien n'est moins sûr. Le projet arrivera-t-il à obtenir une ambiance aussi fabuleuse que le premier? Le duo Harrison Ford / Rutger Hauer aura-t-il son équivalent? L'actrice sera-t-elle aussi belle et fascinante que Sean Young? MON DIEU TROP DE QUESTIONS SANS REPONSES.
Puisque Christopher Nolan serait au commandes du projet, on peut souffler un peu, et ce dire que de toute façon, son Batman est prioritaire. Tiens, en parlant de batman, c'est l'exemple parfait qui me fait dire que non, les remake c'est le mal. Le meilleur Batman date de 1966, le reste n'aurait jamais du voir le jour.
"le meilleur batteur du monde? C'était même pas le meilleur batteur des Beatles!"
Ringo lit attentivement cet article en même temps que nous. oui oui.
Salaud de Lennon. Son coté taquin l'emportait toujours. Heureusement, nous savons distinguer le vrai du faux, et notre plaidoirie fabuleuse démontrera le talent, s'il en est encore besoin, du brave batteur des Fab Four.
Autant le dire tout de suite: nos contradicteurs ont quelques arguments. Tout d'abord, rappelons que Ringo arrive en aout 1962, et remplace Pete Best, débarqué sans ménagement. Malgré les années passées avec lui, c'est leur manager Brian Epstein qui lui annonce froidement son renvoi. Faut bien que ces types là servent à quelque chose.
Ringo / John, une amitié qui s'appuie sur de solides bases.
Ringo n'est pas un inconnu pour les 3 autres Beatles. Originaire lui aussi de Liverpool, il rencontre les Beatles à Hambourg où il joue dans un autre groupe. L'amitié se forge autour du bar, entre autres, et Ringo remplace parfois Pete Best au pied levé. Quand George Martin, le producteur, décide qu'il faut remplacer le batteur, le choix se tourne vers Ringo: "pour nous, le meilleur batteur du monde s'appelait Ringo Starr", dira Lennon. Faudrait savoir.
Ce remplacement attire les foudres des fans de la première heure, George Harrison se prenant même une droite à la Cavern en défendant son copain. Sur Love me do, Ringo ne joue que du tambourin, George Martin trouvant son jeu de batterie trop décalé. En fait, Ringo ne joue pas comme les autres.
Ringo joue surtout de la batterie et on comprend pourquoi.
Ringo s'explique lui même sur ce sujet: il est gaucher, mais joue sur un kit droitier. Ceci rend les descentes de toms à peu près impossibles, et impose au batteur un jeu au feeling, chose qui lui convient tout à fait. Car si George Martin n'était pas satisfait de son jeu, c'est surtout parce qu'il différait de tous les autres batteurs.
Ne fais pas ton modeste, Ring'!
Ringo Starr n'est pas un batteur fou aux rythmiques rapides, ou un hystérique du solo, non. Il impose une rythmique parfaite en y ajoutant son style, des breaks, des ajouts subtils. Il suffit d'écouter I saw her standing there, dès le premier album, pour s'apercevoir qu'une vraie personnalité se cache derrière les futs. Les travaux les plus remarquables seront sans doute Rain, l'envoutant Tomorrow never nows ou encore A day in the life (fascinant de subtilité).
Le seul solo sera pour The end, l'ultime morceau d'Abbey Road et des Beatles. Pas fasciné par le solo, Ringo impose pourtant des partitions de batteries sans cesse inédites. On peut reconnaitre les morceaux rien qu'à la batterie: Drive my car et sa fameuse cloche, le rythme épileptique de Taxman, le roulement de Help!, l'incroyable montée de Come together... les exemples ne manquent pas.
On a coutume de dire que l'apport de Ringo en terme de composition est faible, mais son style personnel est pour beaucoup dans le "son" Beatles. Il signera tout de même deux chansons (Don't'pass me by et Octopus's Garden) et en chantera bien d'autres écrites pas Lennon et McCartney: Yellow submarine, Act naturally, I wanna be your man, Matchbox...
Mais surtout Ringo, par ses erreurs de langage, inspirera quelques chansons fameuses: Hard day's night, Tomorrow never nows, expressions non-sensiques s'il en est, nous viennent de l'aimable batteur.
Lorsque leur carrière s'étend au cinéma, Ringo est considéré comme le meilleur acteur des quatre, et devient la star de Help!, film ravagé qui dissimule vaguement leur état stupéfié. Par la suite, Ringo jouera dans plusieurs films dont The magic christian avec Peter Sellers tout de même.
Ringo en fâcheuse posture dans le "fameux" Help!
Statistiquement, les chiffres parlent pour Ringo. En 8 ans d'enregistrements et des centaines de prises, seules 12 erreurs sont à lui attribuer, ce qui en fait le musicien des Beatles le plus fiable. Bref, le gamin assure.
Pour finir, une petite anecdote déroutante: Quand Ringo quitte le groupe pendant l'enregistrement de l'album blanc, ses amis le rappèlent, et font une grande fête pour son retour. Quand George Harrison se barre des séances de let it be, Lennon propose de le remplacer par Eric Clapton... Ringo, irremplaçable?